LA FÊTE DE LA SCIENCE À L'IAP
En direct sur notre chaîne YouTube, samedi 10 octobre de 18h00 à 19h30,
et dimanche 11 octobre 2020 de 13h30 à 18h45.
Du fait de l'épidémie de COVID-19, l'Institut d'astrophysique de Paris ne peut malheureusement pas accueillir cette année le public à l'occasion
de la Fête de la science.
Au programme sur la chaîne YouTube de l'IAP : des conférences et des projections de films, avec prise des questions des internautes via le chat de YouTube. Une conférence, proposée par Élisabeth Vangioni dimanche à 15h15, s'adressera plus particulièrement au jeune public (6 - 9 ans).
La Fête de la Science sera également entièrement numérique à Sorbonne Université : « Sciences en vue ! » et « Sciences en stock ».
Programme du samedi 10 octobre de 18h00 à 19h30
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à 18h00 :
Diffusion en direct sur la chaîne YouTube de l'IAP du film (52 minutes) de Laurent Préyale « Les aurores boréales sont-elles faites de la matière dont on tisse les rêves ? », suivi d'un échange avec Jean Mouette et Éric Hivon (les chasseurs d'aurores de l'IAP), et Olivier Le Contel (chercheur au CNRS et spécialiste des plasmas spatiaux au Laboratoire de Physique des Plasmas de l'École polytechnique), animé par Guillaume Hébrard (astrophysicien à l'IAP).
Attention : nous n'avons l'accord du producteur du film de Laurent Préyale que pour une diffusion en direct, le film sera ensuite retiré de la chaîne, ne ratez pas cet événement !
Programme du dimanche 11 octobre de 13h30 à 18h45
Le lien pour suivre la diffusion en direct : https://youtu.be/ZrJZjFt7MAg
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de 13h30 à 13h40 :
- Présentation de la Fête de la Science de l'IAP par Karim Benabed, astrophysicien à l'IAP.
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de 13h40 à 14h00 :
- Première diffusion du film (17 minutes)* « La route des neutrinos ».
En avril 2019, une équipe de scientifiques français et chinois se rend dans les montagnes du Qinghai, une province reculée du nord-ouest de la Chine, pour y effectuer une campagne de mesures dans les longueurs d'onde radio du spectre électromagnétique : leur but est de s'assurer que les instruments qu'ils ont l'intention d'installer dans cet endroit isolé ne seront pas gênés par des rayonnements radio indésirables, de la même manière que des télescopes optiques peuvent être gênés par de la pollution lumineuse.
Ils ont en effet besoin d'un environnement radio tout à fait propre pour que les antennes qu'ils espèrent pouvoir déployer là soient en mesure de détecter les signaux des gerbes de particules atmosphériques induites par l'interaction de rayons cosmiques de haute et de ultra haute énergie, avec la roche des montagnes environnantes.
La technique de détection radio autonome qu'ils mettent pour la première fois en œuvre lors de cette étape initiale devrait leur permettre un jour de voir plus GRAND (Giant Radio Array for Neutrino Detection), et de passer à la détection des neutrinos de ultra haute énergie, leur Graal.
Plus d'informations sur le projet (en anglais) : https://grand.cnrs.fr/ et https://grand.cnrs.fr/grand/grandproto300/
*Un film de Jean Mouette (IAP-CNRS-SU), avec Kumiko Kotera (IAP-CNRS-SU), Olivier Martineau (LPNHE-CNRS-SU) et JunHua Gu (NAOC).
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de 14h00 à 15h05 :
- Conférence : « GRAND : dévoiler le ciel en neutrinos de ultra-haute énergie » par Kumiko Kotera, astrophysicienne à l'IAP (présentée par Karim Benabed, et modération des questions sur le chat par Guillaume Hébrard).
Les phénomènes les plus violents de l'Univers, comme les sursauts gamma, les coalescences d'étoiles à neutrons etc., nous envoient différents types de signaux, au travers de « multi-messagers » (rayons cosmiques, neutrinos, photons, ondes gravitationnelles). Le projet GRAND (Giant Radio Array for Neutrino Detection) vise à détecter ces messagers aux plus hautes énergies, en particulier des neutrinos. Les neutrinos de ultra-haute énergie sont difficiles à détecter, car ils interagissent faiblement avec la matière et leur flux arrivant sur Terre est très faible. Avec le projet GRAND, il s'agira de chercher à intercepter ces particules à l'aide d'un réseau d'antennes géant : 200 000 antennes seront deployées sur 200 000 km2 (la taille de l'Angleterre), en une vingtaine de sous-réseaux de 10 000 antennes de par le monde. Un premier prototype de 300 antennes est en train d'être construit dans le désert chinois, afin de valider les techniques de détection.
Voir à ce sujet le film « La route des neutrinos » qui sera diffusé juste avant la conférence, pour la première fois.
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de 15h05 à 16h10 :
- Conférence junior : « Un voyage dans l'Univers » par Élisabeth Vangioni, astrophysicienne à l'IAP (présentée par Karim Benabed, et modération des questions sur le chat par Guillaume Hébrard).
Pour les jeunes astronomes en herbe, de 6 ans à 9 ans : l'Univers sera exploré, des planètes du Système solaire jusqu'aux galaxies, tout en décrivant les derniers instruments astronomiques au sol et dans l'espace qui permettent d'obtenir ces belles images du cosmos.
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de 16h10 à 16h25 :
- Films « surprise ».
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de 16h25 à 17h35 :
- Conférence : « Le télescope James Webb, un hypersensible dans l'espace » par Pierre Guillard, astrophysicien à l'IAP (présenté par Élisabeth Vangioni, et modération des questions sur le chat par Karim Benabed).
Le compte à rebours est lancé pour le télescope spatial James Webb, qui, croisons les doigts, devrait être lancé à la fin de l'année 2021. Grâce à sa taille gigantesque et à ses instruments, il sera cent fois plus sensible que tout autre télescope dans le domaine de l'infrarouge. Où en est-on exactement et que reste-t-il à faire avant le lancement ? Quelles seront les premières sources observées ? Cette conférence présentera l'état actuel de la préparation de la mission et le déroulement des premières observations et leurs objectifs scientifiques.
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de 17h35 à 18h40 :
- Observation à distance avec le « i télescope » par Michèle Gerbaldi, astrophysicienne à l'IAP (présentée par Élisabeth Vangioni, et modération des questions sur le chat par Karim Benabed).
Tout un chacun peut de son salon réaliser des observations astronomiques, par exemple faire des images d'objets comme les nébuleuses, galaxies, planètes etc., en louant du temps de télescope sur un réseau international de petits instruments situés en Espagne, en Australie et aux États-Unis, ce que proposera de faire Michèle Gerbaldi lors d'une séance d'observation à distance.
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de 18h40 à 18h45 :
- Conclusion de la Fête de la science par Karim Benabed et Élisabeth Vangioni.