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Relaxation dynamique et planètes
extrasolaires massives - Figure |
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Cette figure représente l'évolution du demi-grand axe a (graphe du
haut) et de la distance au péricentre a(1-e), e étant l'excentricité
(graphe du bas) en fonction du temps pour quarante planètes ayant
chacune une masse égale à cinq fois celle de Jupiter initialement sur
des orbites aléatoires autour d'une étoile d'une masse solaire. Chaque
courbe représente une planète différente. Une courbe se termine
lorsque la planète correspondante, soit est éjectée du système suite à
une interaction gravitationnelle avec une autre planète, soit entre en
collision avec l'étoile.
Après un temps égal à environ huit mille fois la période orbitale Po
sur le rayon externe Rmax de la distribution initiale de
planètes, seules deux planètes restent en orbite autour de l'étoile.
La plupart des autres objets ont été éjectés, formant ainsi une
population de planètes orbitant librement dans l'espace, et à peu près
10% des planètes sont entrées en collision avec l'étoile. Parmi les
deux planètes restant en orbite, l'une a un demi-grand axe
relativement petit, environ trente fois inférieur au rayon externe de
la distribution initiale, et une excentricité très large, de l'ordre
de 0,9. Ces caractéristiques sont semblables à celles observées pour
une partie des planètes extrasolaires.
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