« Effets de lentille sur le rayonnement de fond : état de l'art » |
Karim Benabed |
La résolution et la sensibilité des futures expériences de mesures des anisotropies de température et de la polarisation du rayonnement de fond devraient être suffisantes pour mesurer la signature de la présence d'ondes gravitationnelles primordiales et tester une des prédictions du modèle d'inflation. Cela ne sera cependant possible qu'à la condition d'être capable de gérer l'effet de lentille gravitationnelle. Cet effet, la déviation des photons dans les puits de potentiel gravitationnel des grandes structures, déforme notre mesure du rayonnement de fond et masque la signature des ondes gravitationnelles. Pour ces mêmes raisons, les mesures de ces futures expériences donnent une opportunité de tester l'effet de lentille et de ce fait, la distribution des grandes structures dans l'univers jusqu'à une profondeur et à des échelles que d'autres relevés peuvent difficilement atteindre. Je présenterai l'état de l'art actuel sur la mesure d'effet de lentille gravitationnelle sur le rayonnement de fond. Je décrirai quelques une des méthodes permettant de l'estimer, ainsi que les limites que l'imprécision de cette estimation pose sur le niveau d'onde gravitationnelle détectable. Enfin, je montrerai comment ces estimations de l'effet de lentille peuvent se combiner avec d'autres relevés des grandes structures pour proposer des tests inédits du modèle cosmologique (présence de quintessence, running). |
vendredi 1 avril 2005 - 11:00 Salle des séminaires Évry Schatzman, Institut d'Astrophysique de Paris |
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