« Détection et étude des exoplanètes avec les ELTs » |
Jean Schneider |
Les premières détections des exoplanètes ont porté ou vont porter dans un avenir proche (<2010) sur leur caractérisation dynamique et géométrique simple (masses, orbites, rayons). Elle est effectuée par chronométrage, mesures de vitesse radiale, transits et astrométrie.
Une nouvelle étape sera une caractérisation physique plus riche des planètes : - atmosphère (densité, composition...) - propriétés de surface (composition, morphologie des océans/continents, rotation...) - entourage (satellites, anneaux) - bio signatures Ce dernier point est naturellement la motivation profonde de beaucoup d'exoplanétologues. Cette caractérisation ne pourra se faire que par la détection directe par imagerie des planètes. Elle met en jeu plusieurs observables : valeur du flux, spectre, polarisation et leur comportement temporel. Sur un plan opérationnel, trois couples d'approches complémentaires seront mis en oeuvre : - flux réfléchi (visible)/émission thermique (infrarouge) - sol/espace - télescopes monopupille/interféromètres. Je ferai un panorama rapide de ce paysage, avec notamment les différentiels projets sol et espace qui sont envisagés. Puis je passerai en revue les apports (et les limitations) de la niche des ELTs et je tacherai de mettre en valeur les observables inaccessibles aux autres approches. |
mercredi 9 juin 2004 - 11:00 Salle des séminaires Évry Schatzman, Institut d'Astrophysique de Paris |
Page web du séminaire / Seminar's webpage |