L'IAP est un participant important de la collaboration ARCHEOPS :
toutes les données de l'expérience, ainsi que les programmes
nécessaires à l'analyse, sont stockés sur le calculateur
"Magique" qui a été intensément utilisé pendant
l'analyse des données. Par ailleurs, un groupe de chercheurs de l'IAP,
O. Doré, P. Fosalba, S. Prunet, R. Teyssier (chercheur du
CEA-Saclay associé à l'IAP) et D. Vibert, dirigé par F.R. Bouchet,
a pris part activement à l'analyse des données (voir les pages du
groupe sur ulysse.iap.fr).
Archeops a déjà volé trois fois : un premier vol technique
depuis la Sicile en 1999, un premier vol scientifique court depuis
Kiruna (Suède) en janvier 2001 suivi d'un second vol
particulièrement réussi en février 2002.
Les premiers résultats scientifiques ont été dévoilés en
octobre 2002, après six mois d'intenses analyses des données du
dernier vol. Utilisant celles de seulement deux photomètres, à 143
GHz et à 217 GHz, une carte (lien sur l'image) à haute résolution
(10 arcminutes) du rayonnement fossile millimétrique a été
obtenue pour 12,6% du ciel. Ainsi la mesure du spectre de puissance
angulaire de ces fluctuations primordiales a été effectuée avec
une grande précision et dans une grande gamme angulaire. En
particulier, la caractérisation la plus précise à ce jour
"du premier pic acoustique" a été mise en évidence. La
confrontation de ces mesures aux prédictions théoriques a permis
d'affiner certaines contraintes cosmologiques, confirmant notamment
le fait que l'Univers est plat, à quelques pour cent près. La
prochaine avancée majeure sera l'annonce des résultats du
satellite américain MAP,
annonce qui est prévue pour fin janvier.
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